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Après le vol spectaculaire des joyaux de la Couronne au Louvre, des annonces farfelues pour ces trésors ont inondé Vinted, mêlant humour et tentatives d'arnaque, poussant la plateforme à réagir.

Après le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre, où huit bijoux de la Couronne d’une valeur de 88 millions d’euros ont été dérobés, des annonces pour le moins insolites ont fleuri sur la plateforme Vinted. Le diadème de l’impératrice Eugénie ou la parure de la reine Marie-Amélie, des trésors inestimables, se sont ainsi retrouvés proposés à la vente pour des sommes dérisoires, parfois même à 5 euros. Ces publications, pour la plupart humoristiques, ont permis aux internautes de tourner en dérision la « casse du siècle », transformant un fait divers grave en un phénomène viral.

Certaines annonces sont allées jusqu’à présenter des montages photo où des personnalités publiques comme Lionel Messi et Emmanuel Macron arboraient les joyaux volés. Une manière légère de réagir à un événement majeur, illustrant la capacité des réseaux sociaux à rapidement transformer une actualité en mème. Sur X et TikTok, les détournements se sont multipliés, faisant du vol des bijoux royaux un gag collectif.

Toutefois, la situation n’était pas toujours à la plaisanterie. Des annonces plus élaborées, affichant des prix à quatre chiffres, ont tenté d’arnaquer les utilisateurs moins vigilants. Face à ces tentatives de fraude, les modérateurs de Vinted France ont dû intervenir. La plateforme a affirmé au HuffPost : « Nous avons rapidement supprimé les annonces concernées, et continuerons de les supprimer dès que nous en aurons connaissance. Notre priorité est de garantir une expérience sûre pour tous nos membres : les annonces frauduleuses ou trompeuses n’ont pas leur place sur Vinted. » Ces mesures visent à protéger les utilisateurs et à maintenir la crédibilité de la plateforme, bien que les véritables joyaux du Louvre restent introuvables. Pendant ce temps, la directrice du Louvre, Laurence des Cars, a été auditionnée par les sénateurs concernant les failles de sécurité, mais sa démission a été refusée par la ministre de la Culture.