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L'enquête sur le cambriolage du Louvre s'accélère avec l'arrestation de cinq nouvelles personnes, dont un suspect clé lié par l'ADN. Deux hommes sont déjà mis en examen, mais les bijoux volés restent introuvables.

L’enquête sur le cambriolage spectaculaire du musée du Louvre progresse rapidement. Laure Beccuau, procureure de Paris, a annoncé ce jeudi 30 octobre l’arrestation de cinq nouvelles personnes, portant à sept le nombre total d’individus interpellés. Ces nouvelles arrestations, menées à Paris et en Seine-Saint-Denis, incluent un des cambrioleurs présumés, identifié grâce à des traces ADN.

La procureure a précisé que cet individu était une cible prioritaire pour les enquêteurs, des éléments génétiques le reliant directement au vol. Les quatre autres personnes arrêtées pourraient fournir des informations cruciales sur le déroulement des faits. Il est important de noter que ces interpellations ne sont pas liées aux déclarations des deux premiers suspects mis en examen, mais proviennent d’autres preuves comme l’ADN, la vidéosurveillance et l’analyse de la téléphonie.

Deux hommes, âgés de 34 et 39 ans, avaient déjà été mis en examen mercredi soir pour « vol en bande organisée » et « association de malfaiteurs », puis placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir pénétré dans la galerie d’Apollon pour dérober les bijoux. Bien qu’ils aient « partiellement reconnu les faits », le butin, composé de huit joyaux de la Couronne, reste introuvable. Parmi les pièces volées figurent un diadème et un collier d’une valeur inestimable.

Laure Beccuau a souligné qu’à ce stade, aucun élément ne permet d’affirmer une complicité interne au musée. Cependant, l’hypothèse d’un groupe plus large que les quatre malfaiteurs identifiés par les caméras de surveillance n’est pas exclue. Les avocats du suspect de 34 ans ont mis en avant le « décalage abyssal entre le caractère extraordinaire de ce dossier et la personnalité tout à fait ordinaire de notre client », tout en insistant sur le respect du secret de l’enquête. Malgré ces avancées, la procureure conserve l’espoir de retrouver les bijoux pour les restituer au musée du Louvre et à la nation.