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Des chercheurs ont réussi à implanter une bactérie intestinale génétiquement modifiée pour éliminer le composé à l'origine des calculs rénaux, une avancée majeure.

Une avancée majeure a été réalisée dans le traitement et la prévention des calculs rénaux. Des chercheurs sont parvenus à implanter avec succès une bactérie intestinale génétiquement modifiée chez des patients. Cette bactérie a pour objectif d’éliminer le composé à l’origine de ces formations douloureuses, offrant une nouvelle perspective pour des millions de personnes.

Les calculs rénaux affectent près d’un adulte sur dix, provoquant des douleurs intenses et des récidives fréquentes. Les traitements actuels se limitent souvent à des interventions chirurgicales ou des techniques de fragmentation, tandis que la prévention repose principalement sur une hydratation importante et des régimes alimentaires rigoureux. Face à ces options limitées, le développement de nouvelles approches avant l’apparition des symptômes douloureux est devenu une priorité pour la recherche médicale.

Parmi les pistes les plus prometteuses figure la thérapie microbienne. Le concept est d’introduire dans l’intestin des bactéries spécialement modifiées pour dégrader l’oxalate de calcium, le composé principal responsable de la formation des calculs. Des équipes de l’Université de Stanford et de Novome Biotechnologies, une entreprise californienne spécialisée en ingénierie microbienne, ont récemment présenté des résultats initiaux très encourageants, marquant une étape décisive dans cette direction.

Cette approche innovante pourrait transformer la manière dont les calculs rénaux sont gérés, offrant aux patients une alternative moins invasive et plus efficace pour prévenir les récidives. L’étude ouvre la voie à de futurs essais cliniques plus vastes, qui détermineront l’étendue du potentiel de cette nouvelle thérapie microbienne. C’est une véritable lueur d’espoir pour les personnes souffrant de cette affection débilitante.