La Bourse de Paris affiche un optimisme notable ce mercredi, le CAC 40 enregistrant une nette hausse. Cette dynamique positive survient malgré les récentes déclarations de Donald Trump, que les marchés semblent désormais ignorer. L’indice français est particulièrement porté par les banques françaises ainsi que par EssilorLuxottica, dont la valeur boursière a bondi suite à l’annonce de l’entrée de Meta, la maison mère de Facebook, dans son capital.
Initialement, la date du 9 juillet était attendue avec une certaine appréhension par les investisseurs, mais l’absence d’événements majeurs a rendu cette séance anodine. Les marchés financiers, ayant bénéficié d’un nouveau sursis, ont continué à progresser, se désintéressant des tentatives de Donald Trump de durcir le ton. Le CAC 40 a ouvert en territoire positif et a maintenu cette dynamique tout au long de la matinée, franchissant légèrement la barre des 7 900 points, retrouvant ainsi ses niveaux du 23 mai dernier.
La performance d’EssilorLuxottica est remarquable, avec une hausse de 5,64%. Cette progression est alimentée par une rumeur de presse indiquant que Meta aurait acquis environ 3% du capital du leader mondial de l’optique pour 3 milliards d’euros. Une intensification de cette participation, pouvant atteindre 5%, est même envisagée par le géant californien. Cette nouvelle renforce les liens existants entre les deux entreprises, déjà partenaires depuis 2019, collaboration qui a abouti à deux collections de lunettes intelligentes.
Du côté des baisses, Publicis a chuté de 1,83%, impacté par l’avertissement de son concurrent WPP. Le groupe publicitaire britannique a publié des résultats décevants pour le deuxième trimestre, abaissant ses perspectives pour 2025 en raison de pressions macroéconomiques accrues et d’une baisse des nouveaux contrats. Cette situation soulève des questions sur les opportunités pour les entreprises de publicité et de communication face à l’essor de l’intelligence artificielle. Enfin, Nvidia a marqué l’actualité en devenant la première entreprise à atteindre une capitalisation boursière de 4 000 milliards de dollars, confirmant sa croissance fulgurante dans le secteur des semi-conducteurs.
