Le CAC 40 a clôturé en légère hausse ce lundi, affichant une progression de 0,35 % pour atteindre 7 723,47 points. Cette avancée intervient malgré des signaux contradictoires concernant les négociations commerciales internationales. À l’approche de la date butoir du 9 juillet, les marchés mondiaux restent en alerte, guettant l’officialisation d’accords entre les États-Unis et leurs partenaires commerciaux. L’incertitude générée par la tactique de négociation américaine, surnommée « Trump Always Chickens Out », pèse sur le sentiment des investisseurs.
Le marché parisien a bénéficié des performances solides de certains titres phares. La Société Générale a notamment tiré l’indice vers le haut, enregistrant la meilleure progression du CAC 40 depuis le début de l’année. La banque a été soutenue par des révisions à la hausse de ses objectifs de cours par des analystes, prévoyant des résultats positifs au deuxième trimestre et un important programme de rachat d’actions. Hermès, l’une des plus grandes capitalisations boursières, a également contribué à la bonne tenue de l’indice français.
Parallèlement, les bourses européennes ont avancé prudemment grâce à des échos positifs de la Maison Blanche concernant de futurs accords. Cependant, Wall Street a paradoxalement évolué dans le rouge, notamment plombée par la chute de Tesla. L’action du constructeur de véhicules électriques a reculé de plus de 7 % après l’annonce par son patron, Elon Musk, de la création de son propre parti politique, le « Parti de l’Amérique », une initiative qui a déplu aux investisseurs.
Les négociations commerciales demeurent le point focal des marchés. Malgré la date butoir imminente, seulement deux accords (Royaume-Uni et Vietnam) ont été signés. Une nouvelle date, le 1er août, a été évoquée par le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, pour une possible réapplication de droits de douane. Cette situation, couplée à des informations laissant entendre des délais de négociations supplémentaires pour certains pays « sur la bonne voie » comme l’Union européenne, continue de brouiller les pistes et de maintenir les marchés dans l’incertitude. Mardi, l’attention se portera sur les chiffres de la balance commerciale en France et en Allemagne.
