
La Bourse de Paris a enregistré une forte progression ce jeudi, l’indice phare CAC 40 clôturant en hausse de près de 1,30%. Cette tendance positive a été observée sur les marchés mondiaux, portée par des nouvelles économiques encourageantes et des résultats d’entreprises solides, notamment aux États-Unis. L’optimisme a également été alimenté par le revirement de Donald Trump concernant Jerome Powell, le président de la Fed.
Les principaux indices boursiers ont affiché une croissance significative : le SBF 120 a gagné 1,25%, le DAX allemand 1,49%, le FTSE 100 britannique 0,63%, et le Nikkei japonais 0,60%. Aux États-Unis, le Dow Jones et le Nasdaq ont également clôturé en hausse, de respectivement 0,38% et 0,70%, reflétant une confiance retrouvée des investisseurs.
Un des facteurs clés de cette embellie est la bonne santé de la consommation aux États-Unis. Malgré un contexte de droits de douane et de guerre commerciale, les ventes au détail américaines ont rebondi en juin, dépassant les attentes des analystes. Le département du Commerce a rapporté une progression de 0,6% sur le mois et de 3,9% sur un an, atteignant un total de 720,1 milliards de dollars. Les secteurs de l’automobile, du bâtiment et des achats en boutique ont particulièrement contribué à cette performance.
Parmi les valeurs en vue, Legrand s’est distingué en s’envolant de 8,96%, porté par des prévisions de croissance du chiffre d’affaires pour 2025 revues à la hausse. Le fabricant d’équipements électriques anticipe désormais une augmentation de 12%, contre 10% précédemment. À l’inverse, Publicis a connu une baisse de 6,65%, malgré des résultats semestriels solides. Les marchés semblent avoir réagi avec prudence aux prévisions de croissance légèrement revues à la hausse du groupe de communication, qui a pourtant signé de nouveaux contrats majeurs.
Pour la journée de vendredi, l’agenda économique sera moins chargé, mais les investisseurs surveilleront l’inflation au Japon et l’indice des prix à la production en Allemagne. Aux États-Unis, l’indice de confiance de l’Université du Michigan pour juillet sera également scruté. Éric Lombard, ministre de l’Économie, a rappelé la complexité des négociations en cours avec les États-Unis concernant les menaces de nouveaux droits de douane, soulignant des propositions « non équilibrées ».