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Le rejet du budget de la Sécurité sociale par les députés pourrait fortement aggraver le déficit des comptes sociaux en 2026. Le gouvernement met en garde contre les conséquences d'un tel refus, entraînant une hausse des dépenses.

Le rejet du budget de la Sécurité sociale par l’Assemblée nationale pourrait entraîner une **aggravation significative du déficit des comptes sociaux en 2026**.

Le gouvernement de Sébastien Lecornu met en garde contre les conséquences d’un tel refus, qui se traduirait par une augmentation inévitable des dépenses sans cadre législatif. Depuis le début de son examen en octobre, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) a subi de nombreuses modifications par les parlementaires. Les ajouts, suppressions et compensations de milliards d’euros, fruits de tractations politiques, rendent complexe la lecture de la trajectoire financière des comptes sociaux. Un refus du PLFSS ne paralyserait pas entièrement la Sécurité sociale, mais provoquerait une hausse des dépenses.

Ce scénario soulève des inquiétudes quant à la stabilité financière des comptes publics, avec des citoyens comme « Papybolington » et « anonyme 112328 » s’interrogeant sur le coût pour les cotisants et la potentielle introduction de nouvelles taxes. D’autres, à l’image de « FRANCOIS LEFORESTIER 2 », critiquent la stratégie gouvernementale et la nomination d’un Premier ministre jugé inadapté à la situation de l’Assemblée, accentuant ainsi les problèmes budgétaires. La **capacité du gouvernement à faire adopter ce budget** est donc cruciale pour la maîtrise des dépenses de la Sécurité sociale l’année prochaine.