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Une étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro révèle une France divisée sur le budget 2026. La commission des finances a rejeté la première partie du texte, et 52% des Français anticipent un échec du vote, potentiellement suivi d'une motion de censure.

La France est profondément divisée sur les questions budgétaires, comme le révèle une récente étude menée par Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Cette scission de l’opinion publique survient alors que la commission des finances de l’Assemblée nationale a rejeté, sans surprise, la première partie du budget 2026 après trois jours de discussions et d’amendements. Ce rejet marque une répétition générale avant les débats décisifs à l’Hémicycle, qui débuteront prochainement, basés sur le projet gouvernemental initial.

La mission s’annonce particulièrement ardue pour le gouvernement. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé qu’il n’aurait pas recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le budget. Cette décision, qui marque un changement de méthode par rapport aux gouvernements précédents, signifie que le projet de loi de finances (PLF) devra être voté par les députés. Cependant, un sondage Odoxa-Backbone Consulting indique qu’une majorité de Français (52 %) estime que le projet de loi de finances ne sera pas approuvé par l’Assemblée nationale.

En cas d’échec du vote, la situation pourrait déboucher sur le dépôt d’une nouvelle motion de censure. Une fois de plus, plus d’un sondé sur deux (52 %) souhaiterait que cette motion soit adoptée, ce qui pourrait entraîner la chute du gouvernement. L’incertitude plane donc sur l’avenir du budget et, par extension, sur la stabilité du gouvernement de Sébastien Lecornu, qui s’est engagé à un débat parlementaire constructif, mais risqué.