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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, soutient le plan de redressement des comptes publics de François Bayrou, visant 44 milliards d'euros d'économies, tout en insistant sur l'urgence et la nécessité d'améliorer certaines mesures. La dette française et les taux d'emprunt inquiètent, rappelant un « scénario à la grecque ».

Le ministre de l’Intérieur et président des Républicains, Bruno Retailleau, exprime son soutien au plan de redressement des comptes publics présenté par le Premier ministre François Bayrou. Ce plan vise un effort budgétaire de près de 44 milliards d’euros pour l’année prochaine afin de maîtriser la dette publique française. Retailleau rejoint Bayrou sur l’urgence de la situation, rappelant les alertes de François Fillon sur un « État en faillite » et la récente dégradation de la note de la France par le FMI.

Le ministre souligne que la France emprunte désormais à un taux supérieur à celui de l’Espagne, de l’Italie et de la Grèce, ce qu’il qualifie de « signal d’alarme » qui pourrait mener à un « scénario à la grecque ». Il critique fermement l’opposition, du Rassemblement national aux Insoumis, pour leur manque de propositions concrètes face à la crise.

Bruno Retailleau salue les orientations prises par le Premier ministre : un « frein sur les dépenses » et un « coup d’accélérateur sur la production », jugées essentielles pour la prospérité. Bien qu’il reconnaisse le plan comme un « plan d’urgence » avec de « bonnes pistes », il insiste sur la nécessité de l’améliorer, compte tenu des marges de manœuvre limitées du gouvernement.

Parmi les mesures évoquées, le plan Bayrou propose le gel des dépenses de l’État, des retraites et des prestations sociales, le gel du barème de l’impôt sur le revenu, la suppression de deux jours fériés, et une « contribution de solidarité » pour les plus aisés. La question de la répartition de la charge de cet effort est posée, avec des inquiétudes concernant l’impact sur les fonctionnaires, les retraités et les salariés.