
La Bourse de Paris a clôturé en territoire positif pour la troisième séance consécutive ce mercredi. Le CAC 40 a enregistré de légers gains, oscillant entre 7700 et 7800 points sans parvenir à retrouver son niveau de la mi-août. La prudence reste de mise sur les marchés financiers, notamment après la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre en France.
Après un début de séance optimiste, l’indice parisien a vu son élan s’essouffler. Cependant, des entreprises comme Thales, Legrand et Schneider Electric, particulièrement celles liées à l’intelligence artificielle, ont soutenu la tendance haussière. Malgré la hausse spectaculaire d’Oracle qui a tiré le Nasdaq et le S&P 500, le CAC 40 a peiné à maintenir sa progression, mais a tout de même réussi à figurer parmi les rares indices européens à terminer dans le vert.
Aux États-Unis, la surprise est venue des données économiques. Après la révision des créations d’emplois, l’indice des prix à la production (PPI) d’août a reculé de 0,1%, à rebours des attentes d’une hausse de 0,3%. Ce ralentissement de l’inflation valide l’hypothèse d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) dès le 17 septembre, apaisant les craintes d’un assouplissement monétaire excessif.
Parmi les valeurs en vue, Thales a bondi de 3,02% et s’est positionné en tête du CAC 40. Le groupe a profité des tensions géopolitiques en Pologne après des incidents avec des drones russes. De plus, un accord avec Autonomous Devices pour un drone de guerre électronique et l’expansion de ses activités en Inde et en Malaisie ont renforcé la confiance des investisseurs. À l’inverse, Pernod Ricard a chuté de 2,50%, pénalisé par une dégradation de recommandation de Morgan Stanley, qui estime le titre surévalué.
Enfin, Oracle a affiché des perspectives exceptionnelles. Le spécialiste américain des logiciels anticipe une croissance massive de son chiffre d’affaires, passant de 18 milliards de dollars en 2025 à 144 milliards en 2030, grâce à ses activités dans le cloud et l’engouement pour l’intelligence artificielle. Son carnet de commandes a bondi de 359% à 455 milliards de dollars, propulsant son action de 41%.