Bordeaux-chemsex-party-drugs
Un homme de 34 ans a été condamné à quatre ans de prison à Bordeaux pour avoir fourni les drogues qui ont causé la mort d'un architecte de 58 ans lors d'une soirée chemsex en avril 2024. Cette pratique, associant drogues et rapports sexuels, est sous les projecteurs suite à plusieurs décès dans la région. [2, 3, 7, 10, 15]

Un homme de 34 ans a été condamné à quatre ans de prison ferme à Bordeaux. Il est reconnu coupable d’avoir fourni des drogues ayant entraîné le décès d’un architecte de 58 ans lors d’une soirée chemsex, dans son appartement du quartier des Chartrons. Le drame est survenu le 8 avril 2024. La victime et le condamné s’étaient rencontrés via un site de rencontres en ligne un an auparavant. Ils avaient passé l’après-midi et la soirée ensemble, consommant plusieurs substances psychoactives.

Le chemsex est une pratique associant la consommation de drogues stimulantes comme la 3-MMC ou le GHB, à des rapports sexuels prolongés. Ces drogues sont prisées pour leurs effets désinhibiteurs et euphorisants, augmentant la libido et réduisant la fatigue. Cette pratique se déroule souvent lors de soirées privées et concerne majoritairement des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les risques sanitaires sont considérables, incluant les overdoses mortelles.

Ce n’est pas le premier incident de ce type à Bordeaux. En mars 2024, un autre homme de 41 ans a été retrouvé mort après une soirée chemsex. Le parquet de Bordeaux avait alors ouvert plusieurs enquêtes suite à une série d’overdoses, dont deux mortelles, impliquant des adeptes du chemsex. Ces événements mettent en lumière la gravité et les dangers croissants de cette pratique en France, notamment à Bordeaux où le phénomène est identifié depuis une dizaine d’années.