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Trois personnes ont été tuées lors de bombardements israéliens au Liban jeudi, ravivant les tensions malgré le cessez-le-feu de novembre 2024. Israël vise le Hezbollah et des figures iraniennes.

Des bombardements israéliens au Liban jeudi ont causé la mort de trois personnes, selon le ministère de la Santé libanais. Israël a affirmé de son côté avoir éliminé un combattant d’une unité d’élite iranienne et un membre du Hezbollah. Ces événements surviennent malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, qui était censé mettre fin à plus d’un an d’hostilités dans la région.

Le ministère de la Santé libanais a rapporté qu’une frappe israélienne sur un véhicule dans la ville de Hawsh Al-Sayyid Ali, près de la frontière syrienne, avait fait deux morts. Une troisième victime a été recensée suite à une autre frappe à Majdal Selm, dans le sud du Liban. Ces actions rappellent la fragilité de la situation, l’armée israélienne continuant de cibler le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah.

L’armée israélienne a identifié l’un des individus tués comme Hussein Mahmoud Marchad Al-Jawhari, un « terroriste » de la Force Al-Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution iraniens, qui planifiait des attaques depuis la Syrie et le Liban. Par ailleurs, l’agence de presse officielle libanaise (ANI) a signalé le décès d’un membre des services de sécurité, blessé lors d’une précédente frappe israélienne au sud de Beyrouth le 16 décembre.

Depuis le cessez-le-feu de novembre 2024, les tirs israéliens ont entraîné la mort de plus de 340 personnes au Liban, selon les bilans du ministère de la Santé libanais compilés par l’Agence France-Presse. Le Liban, sous pression américaine, s’est engagé à désarmer le Hezbollah et à démanteler ses structures militaires dans la zone frontalière, conformément à l’accord de cessez-le-feu, mais les tensions demeurent vives.