Le Premier ministre François Bayrou a réitéré son appel aux générations du baby-boom à ne pas se désintéresser du sort des jeunes Français. Selon lui, ces derniers sont confrontés au poids de la dette, une situation qui entrave leur développement, leurs projets de vie et leurs carrières. Cette déclaration fait suite à ses propos initiaux sur le « confort des boomers », trois jours auparavant.
Bayrou a mis en lumière l’accumulation de la dette au fil des années, qu’il attribue en partie au « confort des boomers » et à des politiques favorisant les générations plus âgées, comme des pensions généreuses et des départs à la retraite anticipés. Il a souligné que cette dette pèse sur l’avenir des jeunes, les obligeant à supporter un fardeau financier considérable.
Le Premier ministre a ainsi cherché à ouvrir un débat sur la contribution des retraités au redressement des finances publiques, faisant écho à des mouvements tels que « Nicolas qui paie ». La dette publique française a atteint des niveaux sans précédent, s’élevant à plus de 3 400 milliards d’euros, avec une augmentation de 5 000 euros par seconde. Les marchés financiers réagissent à cette situation, et Bayrou a même évoqué le risque d’une mise sous surveillance du FMI.
Ce débat intervient alors que le gouvernement doit faire face à un déficit budgétaire élevé et à des taux d’intérêt croissants, ce qui rend le service de la dette de plus en plus coûteux pour l’État. La France est confrontée à un écart budgétaire de 44 milliards d’euros, et le Premier ministre a appelé à un effort « juste et partagé » pour sortir de cette impasse.
