
La France traverse une période de baisse significative de la natalité, une tendance qui suscite de nombreuses interrogations au sein des familles. Alors que le nombre de naissances a atteint son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale en 2024, avec 663 000 bébés, soit une diminution de 2,2 % par rapport à 2023, de nombreux parents et grands-parents s’interrogent sur les choix de vie de leurs descendants.
Historiquement, la France a toujours été un pays où la fécondité était relativement élevée en Europe. Cependant, l’indice de fécondité est tombé à 1,62 enfant par femme en 2024, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations fixé à 2,1 enfants par femme.
Cette diminution s’explique par plusieurs facteurs, tels que des études plus longues, une instabilité accrue des couples, l’anxiété face à un futur incertain et des considérations budgétaires. En 2022, un sondage Ifop révélait que 13 % des couples ne souhaitaient pas d’enfants, contre seulement 2 % en 2006.
Ce phénomène soulève des questions profondes au sein des familles : comment réagissent les générations plus âgées face à l’absence de petits-enfants ou d’arrière-petits-enfants ? Est-ce un choix de vie difficile à comprendre ou une source de regrets pour ceux qui ont connu les joies des familles nombreuses ? La dénatalité est-elle devenue un sujet de discussion, voire de conflit, et la crainte de l’extinction de la lignée est-elle présente ?
Nous lançons un appel à témoignages pour recueillir vos réflexions sur cette évolution démographique au sein de votre propre famille. Vos expériences sont précieuses pour comprendre les enjeux personnels et sociétaux de cette baisse de la natalité en France.