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Un avion d'United Airlines reliant Denver à Los Angeles a été contraint d'atterrir d'urgence après qu'un objet ait percuté son pare-brise en plein vol, blessant un pilote. Un ballon météorologique est suspecté.

Un avion Boeing 737 MAX 8 d’United Airlines, effectuant la liaison Denver-Los Angeles, a été contraint à un atterrissage d’urgence à Salt Lake City dimanche dernier. La cause : un objet non identifié a violemment heurté le pare-brise de l’appareil alors qu’il volait à environ 11 000 mètres d’altitude. Cet impact a projeté des éclats de verre dans le cockpit, blessant un des deux pilotes au bras. Cet incident, inhabituel pour un vol en croisière, a soulevé de nombreuses interrogations quant à la nature du projectile.

La compagnie aérienne a rapidement réagi, déclarant que le vol 1093 avait « atterri sans incident à Salt Lake City afin d’examiner les dommages à son pare-brise ». Les passagers ont été pris en charge par un autre appareil pour rejoindre Los Angeles, tandis que l’avion endommagé est en cours d’inspection. Dans un premier temps, des hypothèses variées, allant du débris spatial à la météorite, ont été envisagées pour expliquer cette collision en plein vol, qui a provoqué des dégâts spectaculaires.

Cependant, une explication semble désormais se dessiner. Selon John Dean, cofondateur et PDG de la société américaine WindBorne, l’avion aurait percuté l’un de ses ballons météorologiques. WindBorne, qui opère une constellation de ballons légers pour améliorer les prévisions météorologiques en collaboration avec le gouvernement américain et la FAA, a confirmé avoir ouvert une enquête immédiatement après avoir été informé de l’incident. L’entreprise a transmis ses conclusions préliminaires au NTSB et à la FAA, et coopère pleinement à l’enquête.

Bien que le système de ballons soit conçu pour ne pas présenter de risque pour la vie humaine en cas de collision, John Dean s’est dit « surpris de constater l’écaillage du pare-brise à l’intérieur » et a jugé cet aspect « extrêmement préoccupant et inacceptable ». Il a insisté sur le fait qu’il n’acceptait absolument pas que cela ait blessé un pilote. Les conclusions officielles de l’enquête des autorités américaines sont attendues dans les prochaines semaines. En attendant, les 134 passagers du Boeing 737 ont finalement atteint Los Angeles avec six heures de retard.