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Un vol Air France Paris-Dakar a dû faire demi-tour et atterrir en urgence après qu'une passagère, prise d'une crise aiguë, a agressé violemment un membre de l'équipage.

Un vol Air France Paris-Dakar (AF718) a été contraint de faire demi-tour et d’atterrir en urgence à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ce samedi 16 août. La raison de ce retour précipité : une passagère au comportement agressif a violemment attaqué un membre de l’équipage. Selon plusieurs témoignages et des informations relayées par des sites d’aviation spécialisés, la femme, manifestement en proie à une crise aiguë, aurait commencé à errer dans la cabine en poussant des cris avant de se jeter sur le chef de cabine en hurlant : « Je veux tuer ».

La compagnie Air France a confirmé l’incident, précisant que l’équipage a dû maîtriser la cliente avec l’aide de certains passagers. Un médecin volontaire, également à bord, est intervenu pour prendre en charge la passagère. Face à la gravité de la situation, les pilotes ont émis le code international de détresse « squawk 7700 », signalant ainsi un état d’urgence. L’avion, un Boeing 777-300ER, qui survolait Bordeaux à 32 000 pieds, a immédiatement mis le cap sur Paris pour un atterrissage d’urgence.

À son arrivée à Paris, la passagère a été appréhendée par la police et confiée au service médical de l’aéroport. Air France a exprimé ses regrets concernant les désagréments subis par les passagers et a réaffirmé que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa « priorité absolue ». Après quelques heures d’attente, et avec la mobilisation d’un nouvel équipage, le vol a finalement pu redécoller pour Dakar, permettant aux passagers d’arriver à destination avec un retard d’environ cinq heures.

Cet incident souligne l’importance cruciale de la formation du personnel navigant pour gérer les situations de crise et les urgences médicales en vol. Bien que le chef de cabine agressé n’ait pas été gravement blessé, il a été fortement choqué par l’agression. Une enquête est en cours pour déterminer l’état de santé psychique de la passagère, qui pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires en plus d’un suivi psychiatrique.