
Un vol d’Air France, l’AF460, reliant Paris à São Paulo, a dû effectuer un atterrissage d’urgence vendredi 8 août à Lajes, sur l’île de Terceira aux Açores. L’appareil, un Airbus A350-900, a été dérouté par mesure de précaution après la détection d’une « odeur inhabituelle de surchauffe dans la cabine » au-dessus des îles Canaries. L’équipage a alors lancé un signal de détresse, conduisant à cet atterrissage imprévu sur cette base aérienne militaire.
Le vol avait décollé de Paris-Charles de Gaulle à 10h37 et a atterri sans encombre à 14h44 heure locale. Air France a confirmé l’incident, évoquant une panne électrique ou un problème lié au système de ventilation, bien que la cause exacte n’ait pas été précisée immédiatement. Cet événement a provoqué une frayeur parmi les passagers qui ont pu débarquer en toute sécurité. Un incident similaire s’était déjà produit sur le même vol AF460 le 16 juin, un Boeing 777-300 ayant rebroussé chemin vers Bordeaux en raison d’une « odeur de chaud » en cabine .
Pour permettre aux voyageurs de poursuivre leur trajet vers São Paulo, Air France a affrété un autre avion, un Boeing 777-200ER, depuis Paris. Ce vol de remplacement a quitté les Açores à 21h55 le vendredi, et les passagers sont finalement arrivés à destination le samedi 9 août au matin. En conséquence de ce déroutement, le vol retour São Paulo-Paris, prévu le vendredi soir, a été annulé, impactant d’autres voyageurs.
La base aérienne de Lajes est fréquemment utilisée pour le transit d’avions militaires et est équipée pour gérer de gros porteurs. La compagnie a souligné que la sécurité des passagers est sa priorité absolue. Ces incidents successifs sur la ligne Paris-São Paulo soulèvent des questions sur la fiabilité des systèmes de ces appareils et l’importance des protocoles de sécurité aérienne.