
Six personnes ont été tuées lors d’une attaque armée survenue lundi 8 septembre à Jérusalem-Est, selon les services de secours israéliens et la police. L’incident s’est produit à l’entrée du quartier de Ramot, où des assaillants ont ouvert le feu sur une station d’autobus. Le bilan initial de quatre morts, dont un homme d’environ 50 ans et trois trentenaires, a été revu à la hausse après l’annonce des décès d’une femme et d’un autre homme dans les hôpitaux de la ville.
Les victimes incluent quatre hommes israéliens ultraorthodoxes dont les identités ont été divulguées. Huit autres personnes ont été blessées, dont cinq grièvement. Les deux assaillants ont été « neutralisés » par un agent de sécurité et un civil présents sur les lieux. L’armée israélienne mène actuellement des opérations de recherche de suspects et a bouclé plusieurs villages près de Ramallah en Cisjordanie. Cette attaque survient dans un contexte de forte tension au Proche-Orient, avec une recrudescence des violences.
Le Hamas a salué cette attaque, la qualifiant de « réponse naturelle aux crimes de l’occupation et au génocide » contre le peuple palestinien, sans toutefois la revendiquer directement. Des infirmiers sur place ont décrit des scènes « très difficiles », avec des blessés gisant sur la route. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré que son pays était « en guerre contre le terrorisme sur plusieurs fronts », tandis que le président Isaac Herzog a parlé de « mal absolu ».
Cette escalade de la violence a suscité de vives condamnations internationales. La France, par la voix du président Emmanuel Macron, a « condamné avec la plus grande fermeté » cet attentat, appelant à la fin de la « spirale de la violence » et à une solution politique pour le retour de la paix. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a exprimé son choc, et la Commission européenne a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu, déplorant la souffrance des civils des deux côtés et appelant à briser ce cycle de violence.