
Une violente attaque au couteau s’est produite samedi soir dans un train reliant Doncaster à Londres, laissant une personne dans un état critique et faisant au total onze blessés. Les autorités britanniques ont rapidement écarté la piste terroriste, mais cet incident tragique a ravivé les débats autour de l’extrême droite et de son exploitation des peurs collectives. Dans un contexte social déjà tendu, ces mouvements n’hésitent pas à lier immigration et criminalité, souvent sans preuves factuelles, pour attiser les tensions.
Les faits se sont déroulés peu après 19h30, à bord d’un train de la compagnie London North Eastern Railway (LNER). Selon les témoignages et les informations de la police, l’agression a débuté de manière soudaine, plongeant les passagers dans la panique. Olly Foster, un témoin interrogé par la BBC, a décrit une scène chaotique, évoquant d’abord une « soirée Halloween » avant de réaliser l’horreur de la situation, avec un homme frappant indistinctement et des sièges maculés de sang.
L’intervention rapide des forces de l’ordre à la gare de Huntingdon, dans le Cambridgeshire, où le train a effectué un arrêt d’urgence, a permis l’arrestation de deux individus. Ces derniers étaient en garde à vue dimanche. Le commissaire John Loveless, de la police britannique des transports, a clairement indiqué qu’« à ce stade, rien ne permet de suggérer qu’il s’agit d’un incident terroriste », bien que les motivations exactes des agresseurs restent à déterminer. Cet événement souligne l’importance de la sécurité dans les transports et la vigilance face aux tensions sociales.






