
Un seul des deux individus initialement interpellés suite à l’attaque survenue dans un train en direction de Londres est désormais considéré comme le principal suspect, a annoncé la police britannique ce dimanche 2 novembre. L’agression, qui a fait au moins dix blessés, s’est déroulée dans l’est de l’Angleterre. Les enquêteurs ont confirmé que « l’homme de 32 ans, arrêté, est désormais considéré comme le seul suspect », tandis que l’autre individu de 35 ans a été relâché. Pour l’instant, la piste terroriste est écartée.
Parmi les dix blessés hospitalisés, cinq ont pu quitter l’hôpital, mais une personne demeure en urgence absolue. Il s’agit d’un employé de la compagnie ferroviaire London North Eastern Railway (LNER) qui a fait preuve d’un comportement « héroïque » en tentant d’arrêter l’agresseur. Les forces de l’ordre ont été alertées peu avant 20h, heure de Paris, et sont intervenues à la gare de Huntingdon, à environ 120 kilomètres au nord de Londres, où le train a été immobilisé.
Des témoins ont décrit des scènes de panique, avec un homme armé d’un grand couteau et des passagers cherchant refuge. Certains ont rapporté avoir vu « du sang partout » et entendu des cris tels que « Fuyez ! Il y a un type qui poignarde tout le monde ! ». Le Premier ministre, Keir Starmer, a exprimé sa « profonde préoccupation » sur X, tandis que le roi Charles III s’est dit « absolument horrifié et choqué par cette terrible attaque ».
Le ministre de la Défense, John Healy, a précisé que les premières constatations suggèrent une « attaque isolée ». Cet événement s’inscrit dans un contexte de hausse inquiétante des violences à l’arme blanche au Royaume-Uni. Le gouvernement a intensifié ses mesures pour durcir l’accès à ces armes, la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, ayant récemment indiqué que près de 60 000 armes blanches ont été saisies en dix ans.








