Une attaque au couteau a semé la terreur samedi soir dans un train reliant Doncaster à Londres, près de Cambridge. Dix personnes ont été hospitalisées, dont neuf sont dans un état critique, selon les premières informations de la police des transports britannique. L’incident a été classé comme « incident majeur » et la police antiterroriste participe activelement à l’enquête pour élucider toutes les circonstances de ce drame. Les forces de l’ordre sont intervenues vers 19h40 locales après le déclenchement d’une alarme, immobilisant le train à la gare d’Huntingdon, à environ 120 kilomètres au nord de Londres.
Deux individus ont été arrêtés suite à l’attaque, mais aucune précision n’a été fournie concernant leur identité ou celle des victimes. Des témoins ont décrit des scènes de chaos et de panique, voyant un homme armé d’un grand couteau. Certains passagers se sont cachés dans les toilettes du train pour échapper à l’agresseur. Des récits glaçants font état de sang partout et d’un passager hurlant « Ils ont un couteau ! », le bras ensanglanté. Le Premier ministre Keir Starmer a exprimé sa « profonde inquiétude » sur X, adressant ses pensées aux victimes et remerciant les services d’urgence pour leur rapide intervention.
Cet événement tragique met en lumière l’augmentation alarmante des violences à l’arme blanche au Royaume-Uni. Malgré une législation très stricte sur les armes à feu, le pays fait face à une recrudescence de ces agressions, que le Premier ministre a qualifiée de « crise nationale ». Le gouvernement a récemment renforcé les mesures pour limiter l’accès aux armes blanches, et près de 60 000 d’entre elles ont été saisies en dix ans. La ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, s’est déclarée « profondément attristée » par l’attaque du Cambridgeshire, confirmant les arrestations.
Cette agression survient tout juste un mois après une autre attaque au couteau visant une synagogue au nord de Manchester, où deux personnes avaient perdu la vie. Ces incidents successifs soulignent la nécessité de mesures continues et renforcées pour faire face à cette forme de violence qui menace la sécurité publique. La compagnie ferroviaire London North Eastern Railway (LNER) a temporairement suspendu ses services, prévoyant des « perturbations majeures » et invitant les voyageurs à éviter tout déplacement dans la région.
