SCPI-investment-diversification
L'assurance vie offre des opportunités de diversification via l'immobilier locatif, notamment les SCPI. Malgré les défis récents, ce placement présente des avantages pour les épargnants à long terme.

L’assurance vie offre de multiples opportunités de diversification, permettant aux épargnants d’optimiser leurs contrats sur le long terme en ciblant des actifs peu corrélés aux marchés boursiers. Parmi les options privilégiées, l’investissement dans l’immobilier locatif via des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) est une voie bien établie. Malgré une récente période de complexité due à la remontée des taux d’intérêt, le secteur des SCPI montre des signes de reprise, avec une collecte nette en hausse de 22,6 % sur un an au deuxième trimestre.

Cependant, le marché a été impacté ces trois dernières années par une crise ayant affecté les SCPI trop exposées aux bureaux, particulièrement en région parisienne. Conséquence : la part des fonds immobiliers dans l’encours total des unités de compte (UC) est passée d’environ 10 % en 2022 à 5 % selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) . Au 30 septembre 2025, 2,7 % de la capitalisation du marché des SCPI, soit 2,38 milliards d’euros, n’avaient pas trouvé preneur à la vente. Olivier Samuel, directeur du développement de BPCE Vie, souligne la prudence nécessaire, recommandant un horizon de placement d’au moins dix ans et une quotepart des SCPI ne dépassant pas 10 % de la partie diversifiée d’un contrat multisupport .

Malgré des frais de souscription qui peuvent être élevés (8 % à 12 %), les SCPI permettent de bénéficier des avantages d’un portefeuille immobilier locatif diversifié. Leurs performances restent solides, avec un rendement moyen de 4,7 % en 2024 selon l’Aspim . Les SCPI conservent ainsi leur attrait au sein de l’assurance vie, d’autant plus que la liquidité est garantie par l’assureur, qui dispose d’un délai légal de deux mois maximum pour verser les fonds lors de retraits . Il est crucial de s’informer sur la qualité du patrimoine immobilier, sa localisation et ses taux d’occupation pour assurer la récurrence des loyers.