
Souvent méconnue des épargnants, la garantie plancher est pourtant un élément crucial des contrats d’assurance-vie, visant à protéger les bénéficiaires en cas de moins-values. Son objectif principal est d’assurer que les sommes initialement investies soient bien perçues par les proches désignés, même si la valeur du contrat a diminué au moment du décès de l’assuré.
Plus de 90 % des contrats d’assurance-vie intègrent cette garantie, soit de manière automatique, soit en option. Malgré sa large disponibilité, elle est étonnamment peu souscrite par le grand public. Par exemple, seulement 60 % des épargnants du contrat Cachemire 2 de CNP Assurances la choisissent, un chiffre qui tombe à 18 % à la Macif et même moins de 1 % chez BoursoBank, selon Valérie Garcon, responsable actuariat produit chez CNP Assurances.
La garantie plancher offre une sécurité financière non négligeable. En cas de décès du souscripteur, si la valeur du contrat d’assurance-vie est inférieure au montant total des versements effectués (après déduction des frais sur versement et des rachats), l’assureur s’engage à combler la différence. Cela signifie que les bénéficiaires sont assurés de recevoir au minimum le capital investi, protégeant ainsi l’héritage contre les fluctuations défavorables des marchés financiers.