Vendredi 28 novembre, la fédération France Assureurs a révélé les derniers chiffres du marché de l’assurance-vie pour fin octobre. Sur ce seul mois, la collecte nette (dépôts moins retraits) a atteint 5,1 milliards d’euros, surpassant les 3,1 milliards d’euros d’octobre 2024. Les versements ont culminé à 17,1 milliards d’euros, marquant ainsi le niveau le plus élevé pour un mois d’octobre.
Ces résultats confirment l’intérêt des Français pour l’assurance-vie et leur désir de disposer d’une épargne sécurisée durant cette période incertaine, selon Paul Esmein, directeur général de France Assureurs. Avec 19 millions de détenteurs, ce placement représente un tiers des 6 354,6 milliards d’euros de l’épargne financière des ménages fin 2024. Philippe Crevel estime que « le contrat d’assurance-vie est le pilier de l’épargne des classes moyennes ».
Antoine Delon, président de Linxea, spécialiste de l’épargne en ligne, ajoute que l’assurance-vie offre une « profondeur de choix financier incomparable » et, avec le fonds en euros, un « outil de sécurité unique » qui demeure la pierre angulaire de l’épargne des Français. Cette popularité s’appuie sur plusieurs arguments convergents, justifiant la dimension patrimoniale ultra-concurrentielle de l’assurance-vie.
Parmi ces arguments, l’accessibilité est clé. Disponible en de multiples versions, des contrats standards aux gestions privées, ce placement est commercialisé par les banques, les compagnies d’assurance, les courtiers et les conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Les seuils d’accès sont parfois très bas (quelques dizaines d’euros), et les frais sur versement sont réduits à zéro pour de nombreuses offres en ligne.
La diversité est un autre atout majeur. Ce contrat multisupport est un produit financier tout-terrain sans égal, offrant l’accès à des fonds en euros dont le capital est garanti par l’assureur, avec un rendement capté annuellement. Il propose également une vaste gamme d’unités de compte (UC) investies dans des fonds collectifs diversifiés (actions, obligations, ISR, ETF), immobiliers (SCI, SCPI, OPCI), ainsi que des titres vifs ou des métaux précieux comme l’or.
