Avant de vous absenter pour un mois ou plus, il est crucial de vérifier votre contrat d’assurance habitation. La plupart des contrats incluent une clause d’inhabitation, qui limite la durée maximale pendant laquelle votre logement peut rester inoccupé. Cette période se situe généralement entre 30 et 90 jours. Si votre absence dépasse cette durée, votre couverture en cas de sinistre (vol, dégât des eaux, etc.) pourrait être réduite, voire annulée. Il est donc recommandé de contacter votre assureur pour discuter d’une éventuelle extension de garantie ou d’une adaptation de votre contrat si vous prévoyez une absence prolongée.
Certains contrats d’assurance imposent également des mesures de prévention spécifiques en cas d’absence. Il peut s’agir de la fermeture des arrivées d’eau, de l’activation d’un système d’alarme, ou du verrouillage systématique des portes, fenêtres et volets. Le non-respect de ces précautions peut avoir des conséquences directes sur votre indemnisation en cas de sinistre. Pensez à débrancher les appareils électriques pour éviter les risques liés aux orages, et évitez de publier vos dates de vacances sur les réseaux sociaux pour ne pas signaler l’inoccupation de votre domicile.
Concernant les équipements extérieurs (piscine, clôtures, abris de jardin, plantations), ils ne sont souvent pas couverts par défaut par votre assurance habitation standard. Une extension de garantie est souvent nécessaire pour les protéger. Le coût de cette extension varie généralement de quelques dizaines à une centaine d’euros par an, en fonction des biens à assurer. Pensez à ranger les accessoires de jardin et de barbecue hors de vue pour limiter les tentations.
Si vous louez un logement pour vos vacances, la garantie villégiature est un élément essentiel à vérifier. Souvent incluse dans les contrats multirisques habitation, elle couvre les dommages matériels que vous pourriez causer au bien loué. Avant de partir, demandez à votre assureur une attestation de cette garantie. En cas de sinistre durant votre absence, il est impératif de prévenir votre assureur dans les plus brefs délais : cinq jours pour la plupart des sinistres, et seulement deux jours pour les vols.
