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L'énigme du poseur de bombes de l'assaut du Capitole prend fin, décevant les amateurs de théories du complot après six ans de spéculations intenses autour de cette affaire non élucidée.

L’affaire du poseur de bombes lors de l’assaut du Capitole, qui a nourri de nombreuses théories du complot, connaît un dénouement. La veille du 6 janvier 2021, un individu avait déposé des engins explosifs artisanaux devant les sièges des partis républicain et démocrate. Ces bombes, qui n’ont finalement pas explosé, ont été découvertes le matin même, quelques heures avant l’irruption des partisans de Donald Trump au Capitole pour contester la certification des élections. Malgré l’arrestation de nombreux émeutiers violents, le FBI était resté bredouille concernant l’identité du poseur de bombes pendant près de six ans.

Les images des caméras de surveillance montraient un individu mince, masqué, vêtu d’un sweat-shirt gris à capuche, d’un pantalon noir et de baskets Nike. Cette absence d’identification rapide, malgré une récompense de 500 000 dollars, a fait de cette affaire une véritable obsession pour l’extrême droite américaine, au même titre que celle de Jeffrey Epstein. Des figures trumpistes influentes, comme Kash Patel et Dan Bongino, ont relayé pendant des années diverses théories complotistes, suggérant des manipulations et des implications plus profondes.

Le dénouement, tardif, de cette enquête met un terme aux spéculations intenses. L’arrestation de l’individu met potentiellement à mal les récits alternatifs qui ont prospéré au sein des sphères complotistes. Cette affaire symbolise la manière dont certains événements non élucidés sont rapidement instrumentalisés pour alimenter des narratifs politiques et idéologiques, souvent éloignés de la réalité des faits. La révélation de l’identité du poseur de bombes pourrait ainsi décevoir ceux qui espéraient y voir la confirmation de complots plus vastes, mais elle apporte une conclusion attendue par les autorités et l’opinion publique.