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Art Basel Paris maintient son attractivité auprès des collectionneurs mondiaux malgré les imprévus. La capitale française s'impose comme un centre artistique majeur.

Depuis son lancement, Art Basel Paris, anciennement connu sous le nom de Paris +, a su déjouer les pronostics et affirmer sa place dans le calendrier artistique mondial. Malgré une ouverture en 2022 marquée par une grève générale, une édition 2023 se déroulant peu après le massacre du 7-Octobre en Israël, et des intempéries en 2024 au Grand Palais, l’événement conserve une aura indéniable auprès du gotha des collectionneurs internationaux. Ni le récent vol au Louvre, ni l’instabilité politique française ne semblent ternir l’attractivité de la capitale française.

Une euphorie surprenante règne actuellement dans le milieu de l’art parisien. Les conversations mondaines tournent autour de l’ouverture imminente des nouveaux locaux de la Fondation Cartier, de la rétrospective époustouflante de Gerhard Richter à la Fondation Louis Vuitton, et de l’exposition d’art minimal à la Bourse de Commerce.

Dan Qiao, directrice du centre d’art Tank à Shanghaï, affirme que si elle devait choisir entre Londres et Paris, son choix se porterait sur Paris, qu’elle décrit comme le « cœur de l’Europe, là où ça vibre, où il y a à la fois un esprit underground et des grands musées ». Gil Brandes, collectionneur israélien, partage cet engouement, soulignant la possibilité de concilier la visite de la foire avec d’autres activités culturelles.

Clément Delépine, directeur sortant de la foire, résume parfaitement cet engouement : « Autrefois, pour faire du business, on se rendait à Londres, pour être cool on allait à Berlin. Maintenant pour faire du business et être cool, on vient à Paris. Profitons-en le temps que ça dure. » Art Basel Paris s’impose donc comme un rendez-vous incontournable, consolidant la position de Paris comme capitale mondiale de l’art contemporain.