
Des propos antisémites ont été proférés lors d’un meeting pro-palestinien à l’université Paris-VIII, révélant une **complaisance médiatique, judiciaire et politique** alarmante, selon Gilles-William Goldnadel. L’événement, organisé par la Fédération Syndicale Étudiante et des collectifs d’extrême gauche, s’est tenu le 15 octobre dans un amphithéâtre rempli. À la question « Condamnez-vous le 7 octobre ? », les étudiants ont répondu en chœur « Non ! », applaudissant une oratrice qui revendiquait un **soutien inconditionnel à la lutte armée** et appelait à ce que « l’étincelle embrase toute la plaine » en France.
Le meeting a également vu l’intervention de Miriam Abbou Daccah, du FPLP (classé terroriste), et la célébration du terrorisme sans la moindre gêne. Ces faits ont été rendus publics grâce au média Léon, contrastant avec le silence de nombreux autres médias, notamment publics. L’**impunité morale et juridique** dont jouissent les responsables de ces propos est jugée centrale par Goldnadel pour expliquer cette situation.
Cette haine est nourrie par un contexte médiatique jugé partial. L’AFP a notamment refusé de qualifier le Hamas de « terroriste » après le 7 octobre 2023, en dépit de son classement officiel par l’Europe et les États-Unis. La propagande d’organisations terroristes est devenue une source d’information principale pour de nombreux médias, conduisant à une **victoire du faux sur le vrai**. Par ailleurs, l’attention médiatique s’est quasi exclusivement focalisée sur le conflit israélo-palestinien, occultant d’autres atrocités, comme les violences génocidaires en Éthiopie, déplore Goldnadel.
Dans ce cadre médiatique complaisant, les étudiants d’extrême gauche se sentent moralement autorisés à tenir des discours haineux. Le chroniqueur pointe du doigt le manque de remise en question des prises de position pro-Hamas de certains membres de La France Insoumise par les journalistes. L’absence de conséquences judiciaires pour l’apologie du terrorisme, malgré les plaintes déposées, et une **sévérité insuffisante** de la justice, contribuent également à ce sentiment d’impunité. Finalement, l’abstention politique face à ces actes achève de faire sauter les digues, selon Goldnadel, autorisant les transgressions les plus dangereuses.






