L’année à venir s’annonce comme une période charnière pour le Rassemblement National. Devenu une force politique dominante dans les sondages, le parti nationaliste et populiste devra faire face à des enjeux majeurs. Parmi eux, la désignation de son candidat pour l’élection présidentielle de 2027 est une question centrale qui pourrait redéfinir son avenir. Les municipales serviront de test, tandis que les ambitions internes et les programmes politiques s’affronteront.
Marine Le Pen, figure emblématique du RN, continue d’affirmer sa présence. Observée lors d’une séance à l’Assemblée nationale entourée de ses 123 députés, elle démontre une maîtrise de son environnement politique. Décrite par certains comme une « cheffe de gang », elle excelle dans la défense de ses positions et dans les joutes oratoires avec ses opposants, qu’il s’agisse du gouvernement, de la macronie, ou des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon. Sa capacité à naviguer dans l’arène parlementaire est un atout indéniable.
Un moment clé fut le vote d’une loi spéciale visant à financer l’État en 2026, un défi dans une Assemblée nationale fragmentée. Marine Le Pen, se présentant comme une ardente défenseure des traditions françaises, a pris la parole pour défendre ses convictions. Les batailles d’ambitions au sein du parti sont inévitables, avec l’ombre de la justice planant sur certains aspects de l’activité politique. Le choc des programmes et les stratégies pour 2027 sont déjà en place, préparant ce qui est annoncé comme un « chamboule-tout » politique.
