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L'affaire Athanor, un sombre entrelacs de franc-maçonnerie, d'espionnage et de crime, mène 22 personnes devant la cour d'assises spéciale de Paris. Au cœur du procès, l'assassinat d'un pilote automobile en 2018, commandité par une mystérieuse cellule criminelle liée à une loge maçonnique.

L’affaire Athanor, mêlant assassinat, franc-maçonnerie et agents de la DGSE, défraie la chronique. En mars 2026, 22 personnes seront jugées devant la cour d’assises spéciale de Paris pour leur implication dans cette spirale criminelle. Au cœur de l’enquête, la mort d’un célèbre pilote automobile en 2018.

Laurent Pasquali, connu pour ses performances sur les circuits et son train de vie flamboyant, a été retrouvé sans vie dans un sous-bois de Haute-Loire. Criblé de dettes, il était devenu la cible d’une cellule criminelle dirigée par deux « frères » liés par la franc-maçonnerie, fascinés par l’univers des espions. Le 29 novembre 2018, après une visite à sa mère, Laurent Pasquali disparaît. Son appartement est vidé, sa voiture retrouvée calcinée et son portable éteint. Sa mère, Gisèle, signale sa disparition, sans savoir qu’un contrat avait été mis sur la tête de son fils.

Cette cellule criminelle s’est développée à l’ombre de la loge maçonnique « Athanor ». La disparition du pilote marque le point culminant de la violence de cette organisation, démantelée en 2020. Après quatre ans d’enquête approfondie, l’affaire Athanor révèle un monde où se croisent francs-maçons, chefs d’entreprise et même des agents de la DGSE convertis en tueurs à gages. Les langues se sont déliées dans l’entourage du pilote, surnommé le « Rocancourt de l’automobile », mettant en lumière les complexités et les sombres dessous de cette affaire.