French-economy-stabilization
L'activité du secteur privé français se rapproche de la stabilisation en août, l'indice PMI Flash HCOB atteignant 49,8. Malgré une contraction persistante, l'emploi progresse pour la première fois depuis novembre 2024, signalant un léger optimisme.

L’activité du secteur privé en France a montré des signes de quasi-stabilisation en août, bien qu’elle reste en deçà du seuil de croissance. Selon le baromètre PMI Flash HCOB, publié par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank, l’indice composite a atteint 49,8 en août, marquant un « plus haut de 12 mois » par rapport à 48,6 en juillet. Un indice inférieur à 50 indique une contraction de l’activité, mais ce rapprochement significatif de la barre des 50 suggère une amélioration.

Malgré cette progression, Jonas Feldhusen, économiste à la HCOB, souligne qu’aucun « signe de renversement prochain de la tendance » n’est clairement visible. Néanmoins, il note un ralentissement de la contraction dans l’industrie manufacturière et le secteur des services, une évolution qui pourrait être interprétée avec un « optimisme prudent » comme un « signe précurseur de stabilisation ».

Dans les détails, l’indice PMI Flash de l’activité des services en France s’est redressé à 49,7 en août, contre 48,5 en juillet, également un « plus haut de 12 mois ». L’indice PMI Flash de la production manufacturière a quant à lui atteint 49,8 en août, contre 48,6 en juillet, constituant un « plus haut de 3 mois ». Concernant les prix, les données indiquent un « renforcement des tensions inflationnistes dans le secteur privé en France », les prix payés ayant augmenté « à un rythme plus soutenu pour la première fois depuis mai ».

Plus globalement, le baromètre met en évidence que, après une « période prolongée de contraction », l’économie française a affiché des « signes de stabilisation en août ». L’emploi a également « enregistré une croissance pour la première fois depuis novembre 2024 », avec un taux de création de postes atteignant un « sommet de seize mois ». Les entreprises privées françaises ont ainsi augmenté leurs effectifs, malgré des perspectives d’activité défavorables et une demande toujours faible, bien que le recul des nouvelles affaires se soit atténué par rapport à juillet.