
Être actionnaire d’une entreprise autrefois florissante du secteur pharmaceutique, basée à Aubagne, près de Marseille, n’est pas une tâche aisée. Malgré les turbulences, cette société demeure un acteur majeur du marché, avec une capitalisation boursière de 17 milliards d’euros à la Bourse de Paris.
Le groupe a connu une période faste grâce au « boom » généré par la pandémie de Covid-19, atteignant un record de 551€ par action en 2021. Cependant, après un pic de chiffre d’affaires (CA) à 3,49 milliards d’euros en 2022, les revenus ont diminué pour s’établir autour de 2,80 milliards d’euros en 2023 et 2024. Cette baisse a naturellement impacté le cours de l’action, qui oscille entre 150 et 200€ depuis un an.
La croissance semble toutefois pointer le bout de son nez. Au premier semestre 2025, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 8,5%. Malgré cela, la décision du groupe de ne plus publier son ratio de prises de commandes sur CA au premier semestre a suscité des interrogations sur le marché. Les analystes de HSBC, pour leur part, restent optimistes, fixant un objectif de 250€, ce qui représente un potentiel de 49%.
Ce chiffre est légèrement supérieur à la cible moyenne des 13 analystes qui suivent le dossier, établie à 232€, avec un potentiel de 38%. Le ratio cours/bénéfice (PER) pour 2026 est actuellement élevé, à 32 fois. Une reprise semble se dessiner pour l’entreprise, mais à un tel niveau de valorisation, toute erreur pourrait avoir des conséquences significatives pour les investisseurs.