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Au-delà du prix de vente, l'achat d'un bien immobilier engendre des frais supplémentaires. Découvrez comment anticiper les frais de notaire et réduire la facture grâce à la déduction du mobilier.

L’acquisition d’un logement représente un investissement majeur, et il est crucial d’anticiper l’ensemble des coûts. Au-delà du prix de vente affiché, des frais annexes souvent sous-estimés peuvent alourdir la facture. Dès la signature de l’avant-contrat, un dépôt de garantie, généralement de 10 % du prix, doit être versé.

Les « frais de notaire », comme on les appelle couramment, sont en réalité composés majoritairement de taxes et de droits reversés à l’État et aux collectivités locales. Pour un bien ancien, ces frais s’élèvent en moyenne entre 7 % et 8 % du prix d’acquisition. Par exemple, un agent immobilier du Vaucluse précise que pour un bien ancien, environ 5 % vont à l’État, 2 % aux communes et départements, et seulement 1 % représente la rémunération du notaire. Il est important de noter que les droits de mutation peuvent varier entre 4,5 % et 5,80 % selon les départements, ce qui impacte le coût total de l’opération immobilière.

Une astuce pour réduire ces frais consiste à déduire la valeur du mobilier inclus dans la vente. Il peut s’agir de dressings sur mesure, de bibliothèques intégrées ou de cuisines équipées. L’administration fiscale tolère généralement une déduction allant jusqu’à 5 % du prix de vente sans exiger de justificatifs, mais au-delà de ce seuil, des factures détaillées peuvent être demandées. Pour être déductibles, les éléments de mobilier doivent être considérés comme des biens meubles, facilement détachables du logement, à l’opposé des « meubles attachés à perpétuelle demeure » comme les sanitaires ou les miroirs scellés. Une liste exhaustive et la valeur estimée du mobilier doivent figurer dans le compromis de vente et l’acte authentique pour une déduction valide.