
Dix-huit mois après avoir noué un partenariat inédit avec le Rassemblement national (RN) pour les élections législatives, Éric Ciotti, ancien patron des Républicains (LR), se dit confiant et ne regrette rien. Selon ses proches, ce fut « du bonheur et une libération ». Malgré le tumulte provoqué au sein de son ancienne famille politique, M. Ciotti, désormais à la tête de l’Union des droites pour la République (UDR), affirme que LR « ne représente plus la droite ».
Cette alliance, qualifiée par certains au sein de LR de « satellite » voué à être « écrasé » par le « monstre RN », ne semble pas ébranler la détermination de Ciotti. Entouré d’un groupe de 17 députés, il se considère comme un « capitaine qui sait qu’il peut compter sur son équipage », contrastant avec les divisions qu’il perçoit chez LR. Ses partisans estiment que les parlementaires de l’UDR sont « bien plus utiles que 50 godillots LR ».
L’ancien député des Alpes-Maritimes, qui vise la mairie de Nice, est convaincu d’avoir fait le bon choix. Ses soutiens prévoient que de nombreux cadres LR rejoindront son mouvement après 2027, apportant « crédibilité et énormément de compétences » à une future équipe dirigée par Bardella ou Le Pen. Cette audace politique, selon certains observateurs, a ouvert une brèche inéluctable dans le paysage politique français, condamnant LR à la division face à des figures aux idéologies disparates comme Bertrand, Pécresse ou Bellamy.






