
En France, une nébuleuse d’ultragauche mène une campagne de sabotages et d’actions de déstabilisation contre l’appareil militaro-industriel. Se revendiquant du mot d’ordre « La guerre à la guerre », inspiré par le socialisme révolutionnaire de Rosa Luxemburg, ces activistes s’opposent fermement à l’augmentation du budget des armées, qui s’élève à 400 milliards d’euros pour la période 2024-2030, et à la relance d’un service national volontaire. La confirmation par Emmanuel Macron de la construction d’un futur porte-avions de nouvelle génération a également exacerbé leur fureur.
Les manifestations et actions de l’ultragauche prennent des formes de plus en plus préoccupantes. Les services spécialisés sont sur le qui-vive face à cette montée de l’antimilitarisme. Ces militants multiplient les sabotages et les actions ciblées contre des sites militaro-industriels à travers le pays. Cette situation contraste avec l’élan patriotique qui persiste au sein de la population française, tandis que le pays se réarme pour faire face aux défis et conflits futurs.
Un exemple marquant de ces actions est l’interpellation, le 21 juin dernier, par la police judiciaire de Paris, de sept activistes qui prévoyaient de perturber le 55e salon aéronautique. Ces événements soulignent une tension croissante entre la volonté de l’État de renforcer ses capacités de défense et l’opposition virulente d’une frange de l’ultragauche. Les critiques fusent, certains dénonçant un laxisme envers les gauchistes et craignant une dérive vers le terrorisme, tandis que d’autres appellent à une meilleure optimisation des dépenses militaires.






