Trump-Zelensky-meeting
Alors qu'une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky est attendue, les diplomates occidentaux intensifient leurs efforts pour un plan de paix en Ukraine. Les discussions porteront sur un plan ukrainien en 20 points. La Russie fait face à des défis économiques liés à ses exportations de pétrole.

Une nouvelle rencontre cruciale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky est imminente, alors que les efforts diplomatiques s’intensifient pour trouver une solution à la guerre en Ukraine. Les négociateurs occidentaux, malgré près de quatre ans de conflit sans issue militaire claire, redoublent d’efforts pour obtenir une percée significative. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé son optimisme sur Telegram, suite à des discussions avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump, soulignant que « beaucoup peut être décidé avant la nouvelle année ».

Une rencontre avec Donald Trump est prévue à sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Lors de cet entretien, Volodymyr Zelensky présentera le dernier plan de paix ukrainien en « 20 points », élaboré en concertation avec les Européens et les représentants américains. Ce plan propose notamment de geler la ligne de front et de limiter l’armée ukrainienne à 800 000 soldats, sans aborder directement la question de l’adhésion à des blocs militaires. Ces discussions interviennent dans un contexte où la « coalition des volontaires » se prépare à fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine lors d’une prochaine réunion en janvier.

Parallèlement, la Russie fait face à des défis économiques majeurs, en partie dus aux attaques ukrainiennes sur ses infrastructures pétrolières. Le budget russe, fortement dépendant de l’industrie pétrolière, est impacté par la nécessité de stopper les exportations de produits raffinés pour répondre à la demande intérieure et aux besoins militaires croissants. Les destructions des raffineries russes par les attaques ukrainiennes en profondeur ont réduit la production intérieure, obligeant la Russie à importer du pétrole raffiné, notamment de Biélorussie et d’Asie. Cette situation entraîne une balance commerciale négative sur les produits pétroliers raffinés, réduisant les recettes et augmentant les dépenses. Ces éléments, selon plusieurs sources, indiquent que les attaques ukrainiennes ne sont pas des « petites piqûres » mais ont un impact économique significatif.