
Le débat budgétaire se prolonge, avec l’adoption d’une « loi spéciale » prorogeant les crédits de l’État jusqu’à fin janvier. Le Premier ministre espère un compromis parlementaire sans recourir au 49.3, malgré la pression présidentielle. Cependant, l’équation parlementaire reste complexe. Le Rassemblement national et La France insoumise persistent à voter contre le budget. Les députés communistes et écologistes, qui s’étaient abstenus sur le PLFSS en décembre, rejoignent l’opposition pour le projet de loi de finances (PLF). Cette situation place le Parti Socialiste en position de faiseur de rois, car ses votes sont cruciaux pour l’adoption du budget.
Le PS cherche désormais à influencer le budget de l’État, capitalisant sur sa position charnière. Les négociations avec l’exécutif se poursuivent en vue de la reprise des débats budgétaires en janvier. Alors que certains s’interrogent sur la raisonnabilité de voter un budget menant à un déficit de 150 milliards et à un endettement de 3600 milliards, le PS est perçu comme souhaitant une augmentation des dépenses publiques. Cette approche est critiquée par ceux qui redoutent une hausse des taxes. La situation souligne l’importance des négociations politiques pour l’avenir budgétaire de la France et la stabilité économique.






