
Les forces de sécurité syriennes, en collaboration avec la coalition internationale antidjihadiste dirigée par les États-Unis, ont réussi à arrêter mercredi 24 décembre le chef du groupe État islamique (EI) à Damas, Taha Al-Zoubi, également connu sous le nom d’Abou Omar Tabiya. L’opération, menée dans la région d’Al-Moadamiya, près de la capitale syrienne, a également conduit à l’arrestation de plusieurs de ses hommes. Cette action représente un coup significatif porté à l’organisation terroriste, confirmant la réactivité des services de sécurité syriens face aux menaces.
Le général Ahmad Al-Dalati, chef de la sécurité intérieure de la province de Damas, a souligné l’importance de cette opération dans des propos rapportés par l’agence de presse officielle SANA. Il a déclaré que « nos unités spécialisées, en coopération avec le service du renseignement général et les forces de la coalition internationale, ont mené une opération de sécurité (…) visant l’un des repaires de l’EI ». Cette arrestation intervient peu après une attaque meurtrière imputée à l’EI, ayant coûté la vie à deux soldats et un interprète américains dans le centre de la Syrie.
Cette attaque du 13 décembre, menée par un membre des forces de sécurité syriennes, avait mis Damas dans une position délicate, alors que le pays cherche à se rapprocher des États-Unis et a récemment rejoint la coalition internationale. En réponse à cet incident, les États-Unis avaient frappé des « bastions » de l’EI, tuant au moins cinq de ses membres selon une ONG. Malgré sa défaite territoriale en 2019 face à la coalition internationale, l’EI continue de mener des attaques sporadiques depuis ses refuges dans le vaste désert syrien, démontrant que la lutte contre le terrorisme est toujours d’actualité dans la région.







