
Les vacances en famille sont souvent l’occasion de réunir toutes les générations, mais elles peuvent aussi mettre à l’épreuve les équilibres familiaux. Le Figaro a recueilli les témoignages de ses lecteurs pour explorer les liens qui se tissent ou se délient durant ces périodes.
Geneviève, 70 ans, a vécu l’expérience des «Noëls au rabais» au sein de sa famille recomposée. Fatiguée de cette situation, elle a décidé de «faire grève». Belle-grand-mère sans lien de sang avec une partie de ses petits-enfants, elle a dû apprendre à trouver sa place et à imaginer des célébrations qui conviennent à tous.
Pour Mathilde, 29 ans et jeune mère, les Noëls sont devenus un véritable casse-tête. Entre parents séparés, beaux-parents recomposés et grands-mères toujours présentes, elle peine à satisfaire tout le monde, dans un pays où le nombre de divorces est élevé. Ce sentiment d’éparpillement est également partagé par Geneviève.
Geneviève et son mari ont longtemps subi ces «Noëls au rabais», célébrés en décalé des 24 et 25 décembre. Chaque année, malgré ses efforts pour organiser les retrouvailles, elle se heurtait aux emplois du temps déjà chargés de ses enfants. Face à l’organisation et au coût qui reposaient majoritairement sur elle, le couple aux moyens modestes mais à la vie culturelle riche a finalement décidé de ne plus participer pour le Noël 2023. Cette décision marque une étape après plusieurs décennies passées à tenter de trouver sa place dans cette famille recomposée aux multiples ramifications.






