
La directrice de cabinet de Donald Trump, Susie Wiles, a fait des déclarations controversées dans un article de Vanity Fair, décrivant le président comme ayant la « personnalité d’un alcoolique », bien qu’il ne consomme pas d’alcool. Elle a précisé que cette analogie découlait de sa conviction que Trump « agit avec l’idée qu’il n’y a rien qu’il ne puisse faire. Rien, zéro, rien ». Susie Wiles s’est appuyée sur son expérience personnelle, citant son père, Pat Summerall, ancien joueur de football américain et commentateur sportif, qui a lutté contre l’alcoolisme.
Après la publication de l’article, Susie Wiles a rapidement démenti les propos, les qualifiant sur X d’« article à charge présenté de manière malhonnête » et de « portrait chaotique et négatif » du président et de son équipe. La Maison Blanche a immédiatement volé à son secours, la porte-parole Karoline Leavitt affirmant que Donald Trump « n’a pas de conseiller plus formidable et plus loyal que Susie ». Le vice-président J.D. Vance a également soutenu Wiles, soulignant sa loyauté, malgré quelques « désaccords ».
De son côté, Donald Trump a réagi sans critiquer Wiles, confirmant au New York Post avoir une « personnalité de type possessif et vulnérable à l’addiction ». Il a réitéré son abstinence et a même ajouté que s’il buvait, il aurait « de très fortes chances d’être alcoolique ». Il a qualifié sa directrice de cabinet de « fantastique ».
L’article de Vanity Fair a également abordé d’autres sujets sensibles. Susie Wiles a évoqué des discussions avec Donald Trump concernant les poursuites judiciaires contre ses adversaires politiques, parlant d’un « accord informel » pour que le « règlement de comptes » se termine avant les trois premiers mois du second mandat. Elle a également déclaré que Trump n’a pas l’intention de se présenter en 2028, ce que la Constitution interdit, mais qu’il évoque le sujet pour « l’amuser » et « rendre les gens fous ».
La directrice de cabinet a aussi critiqué la ministre de la Justice, Pam Bondi, pour sa gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, estimant qu’elle avait « fait totalement fausse route » en sous-estimant l’intérêt du public pour ce dossier. Elle a qualifié la conversion politique du vice-président J.D. Vance, passant de critique à partisan de Trump, de « un peu plus politicienne » que celle de Marco Rubio, le chef de la diplomatie, et l’a décrit comme un adepte des théories du complot.






