
Le gouvernement israélien a catégoriquement rejeté jeudi toute proposition de « gel » ou de « stockage » de l’arsenal du Hamas, insistant sur un désarmement total du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza. Une porte-parole du premier ministre Benyamin Nétanyahou a déclaré qu’« aucun avenir » n’était envisageable pour le Hamas à Gaza et que le groupe serait « désarmé ».
Shosh Bedrosian, porte-parole de Nétanyahou, a précisé devant la presse que « le Hamas et les autres factions terroristes n’auront aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, ni directement, ni indirectement, ni sous aucune forme ». Cette position ferme fait suite aux déclarations de Khaled Mechaal, ancien numéro un du Hamas, qui avait proposé un simple « gel » ou « stockage » des armes pour « fournir des garanties contre toute escalade militaire » avec Israël.
Khaled Mechaal avait également exprimé l’absence d’objection au déploiement de troupes « le long de la frontière » pour « séparer » Gaza d’Israël, mais refusait toute manœuvre militaire israélienne à l’intérieur du territoire palestinien, assimilant cela à une « occupation ». Il avait suggéré que des médiateurs et des pays arabes et islamiques puissent agir comme « garants » pour éviter une escalade.
Sur le terrain, la situation humanitaire dans la bande de Gaza reste précaire. Des journalistes ont constaté que de nombreuses tentes de personnes déplacées par les combats et les bombardements ont été emportées par le vent ou détrempées par la pluie. Une habitante du camp d’Al-Zawayda, Souad Mouslim, a lancé un appel désespéré : « Donnez-nous une tente digne, des couvertures pour nos enfants, et des vêtements pour qu’ils puissent s’habiller ».
Ces discussions interviennent alors que la deuxième phase d’un plan de cessez-le-feu est en cours de négociation. Cette phase prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza et le déploiement d’une force internationale. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exprimé l’espoir de passer « très bientôt » à cette deuxième étape.






