Matignon a annoncé la fin des envois de cartes de vœux papier pour les ministres et leurs équipes dès 2026. Cette décision, révélée par BFMTV, vise à réaliser des économies et à adopter une démarche plus moderne. Chaque année, des milliers de cartes étaient expédiées des cabinets ministériels vers les parlementaires, les élus locaux et les partenaires institutionnels. Un conseiller ministériel a même souligné que cela représentait une « épine dans le pied » logistique, malgré les vœux déjà adressés par certains parlementaires.
Le gouvernement reconnaît la portée symbolique de cette mesure, confirmant un basculement vers des vœux dématérialisés. « Nous ne voyons aucune difficulté pour la formulation de vœux par e-mail », a précisé Matignon. Cette initiative s’inscrit dans un contexte plus large de réduction des dépenses de l’État. En effet, des économies de 300 millions d’euros sont visées pour 2026, notamment via une réforme structurelle de la communication de l’État et la création d’un « pôle d’expertise événementielle ».
Le Premier ministre défend depuis son arrivée à Matignon une réduction du « train de vie » de l’État. La suppression des cartes de vœux papier, bien que modeste en termes budgétaires, est perçue comme un geste symbolique fort dans cette volonté d’exemplarité affichée par l’exécutif. Elle marque une transition vers des pratiques plus écologiques et économiques au sein de l’administration.
