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Le récent numéro de Cash Investigation sur Bernard Arnault et LVMH a provoqué une vive polémique, la droite dénonçant un reportage «à charge», «bidon» et «insupportable».

Le dernier numéro de l’émission Cash Investigation, diffusé sur France 2 et consacré à Bernard Arnault et au groupe LVMH, a suscité une vague de critiques virulentes au sein de la classe politique de droite. L’émission, qui s’inscrit dans un contexte de débat sur le financement de l’audiovisuel public, est jugée «bidon» et «insupportable» par certains.

Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, a été l’une des premières à réagir, fustigeant la journaliste Élise Lucet et accusant l’émission de cibler systématiquement les «grands patrons, les riches, les entreprises» tout en ignorant la «fraude sociale» ou les «gabegies de l’État». Selon elle, «Élise Lucet veut moins de riches, [elle veut] moins de pauvres».

Alain Weill, président de L’Express et fondateur de BFMTV, a également dénoncé une ligne éditoriale «totalement à charge». Il estime que le reportage met en cause «l’honnêteté du groupe sans preuves», utilisant l’humour pour masquer un «biais» qu’il juge «inquiétant» pour le service public.

Philippe de Villiers a surenchéri sur CNews, qualifiant Cash Investigation de «totalement bidon» et dénonçant un «principe de lynchage de tout ce qui marche, de tout ce qui réussit». Il a rappelé que Bernard Arnault est le «premier contributeur de France sur le plan fiscal» et qu’il a «créé des milliers d’emplois».

Frédéric Falcon, député RN, a fustigé un audiovisuel public «gangrené par une extrême gauche aigrie», accusant l’émission de chercher à «salir» Bernard Arnault et LVMH, malgré les «40 000 emplois directs en France» et le fait que LVMH soit le «groupe qui paie le plus d’impôts dans le pays». Le maire de Cannes, David Lisnard, a préféré l’ironie, félicitant Bernard Arnault et LVMH pour leur contribution à la prospérité du pays.