
Une relation singulière lie Donald Trump et Gianni Infantino, le président de la FIFA. Leur complicité, forgée depuis le premier mandat du président républicain, est de nouveau sous les projecteurs ce vendredi à l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Cet événement majeur se déroulera en partie aux États-Unis, renforçant ainsi les liens entre ces deux figures influentes. La FIFA profitera également de cette occasion pour décerner son tout premier prix pour la Paix.
La présence de Gianni Infantino au sommet de Charm el-Cheikh « pour la paix à Gaza » le 13 novembre 2025 avait surpris. Au milieu de rois, chefs d’État et premiers ministres, cet homme helvético-italo-libanais de 55 ans, en costume bleu nuit, se tenait derrière les premiers ministres espagnol et hongrois, à proximité de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne. Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Giorgia Meloni étaient également présents, soulignant l’importance de ce rassemblement diplomatique. Infantino, président de la Fédération internationale de football, n’est ni un chef d’État ni un émissaire des Nations unies, mais sa présence illustre l’influence croissante du football sur la scène internationale.
Sur Instagram, Gianni Infantino avait justifié sa participation en déclarant : « C’est vraiment important pour la FIFA d’être présente ici. » Une déclaration qui souligne la volonté de l’institution de s’impliquer dans les grandes questions mondiales, au-delà du seul cadre sportif. Cette démarche, combinée à son étroite collaboration avec des personnalités politiques comme Donald Trump, positionne Infantino comme un « stratège-courtisan » qui navigue habilement entre le monde du sport et celui de la géopolitique. Cette alliance inattendue entre Trump et Infantino pourrait bien redéfinir les enjeux du football mondial et son rôle dans les relations internationales.







