
Une journée de mobilisation nationale est prévue ce mardi 2 décembre en France, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires. Cette action vise à faire pression sur le gouvernement, dénonçant l’austérité et réclamant des augmentations de salaires, alors que le budget de la Sécurité sociale est examiné à l’Assemblée nationale. La CFDT et FO n’ont pas rejoint cet appel à la grève.
Environ 150 rassemblements et cortèges sont attendus dans tout le pays. À Paris, la manifestation débutera à 14 heures depuis la place de la Bourse.
L’impact de la grève sur les transports devrait être limité. La SNCF prévoit un trafic TGV « normal », mais des « perturbations locales » sont à anticiper sur certaines lignes Intercités, des TER (notamment en Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes) et sur le RER C en Île-de-France, avec neuf trains sur dix en circulation. Les passagers sont invités à vérifier leurs trajets. Dans l’aérien, aucun impact majeur n’est anticipé sur les programmes de vol. Le trafic RATP (métro, bus, tramway et RER) en Île-de-France devrait être normal. Le mouvement ne devrait pas affecter significativement le réseau routier.
Le secteur de l’éducation devrait être davantage touché, avec des appels à la mobilisation à tous les niveaux, pouvant entraîner des fermetures de classes. Le FSU-SNUipp dénonce la suppression de 4 000 postes dans le budget 2026 et réclame « un vrai budget pour l’école », ainsi que des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. Le SNES-FSU, pour l’enseignement secondaire, demande l’annulation des suppressions d’emplois et la revalorisation des rémunérations.
Des perturbations sont également possibles dans les services publics. La Fédération CGT des services publics, qui critique 3 000 suppressions de postes dans le budget à venir, a déposé un préavis de grève pouvant entraîner des fermetures partielles ou totales de guichets administratifs (mairies, préfectures, centres des impôts, agences France Travail, CAF). Dans le secteur de la santé, la CGT Santé et Action Sociale estime les budgets insuffisants et demande une augmentation générale des salaires de 10 %, précisant que seuls les services non urgents seraient concernés par la grève.






