
Moins de 100 appareils Airbus de la gamme A320 sont toujours immobilisés suite à une vulnérabilité logicielle, sur les 6 000 avions potentiellement affectés. Le constructeur aéronautique a annoncé ce lundi que la « très grande majorité » de ces appareils ont été modifiés depuis l’alerte lancée vendredi. Airbus collabore activement avec les compagnies aériennes pour la mise à jour des derniers avions concernés afin qu’ils puissent reprendre leur service sans délai.
Le géant européen avait émis un rappel urgent pour son monocouloir à succès, demandant le remplacement d’un logiciel de commande sensible aux radiations solaires. Cette décision faisait suite à un incident survenu fin octobre aux États-Unis, où un vol JetBlue reliant Cancun à Newark avait dû effectuer un atterrissage d’urgence à Tampa après une chute brutale. Face à cette situation, Airbus avait initialement exhorté ses clients à « arrêter immédiatement les vols » des quelque 6 000 appareils impactés.
L’intervention rapide d’Airbus, dès vendredi et samedi, sur des milliers d’aéronefs a permis de dissiper les craintes de perturbations majeures sur le trafic aérien mondial. Des compagnies comme EasyJet, un des principaux opérateurs de l’A320, ont confirmé avoir mis à jour l’avionique de tous leurs appareils « sans perturbation de [leur] programme de vols ». De même, Wizz Air a assuré n’avoir eu « aucune annulation de vol » durant le processus de modification, désormais achevé pour l’ensemble de sa flotte.
L’A320, avec ses multiples variantes, reste l’avion commercial civil le plus vendu au monde. Lancé en 1988, il comptait 12 257 exemplaires livrés fin septembre. Airbus a réitéré ses excuses pour les désagréments causés, soulignant que la « priorité absolue à la sécurité » a guidé toutes les décisions.






