
La Cinémathèque française, institution emblématique de la cinéphilie, a annoncé le 28 novembre la fermeture temporaire de ses quatre salles parisiennes. Cette décision, prise pour une durée d’un mois, vise à éradiquer de manière exhaustive les punaises de lit qui ont été signalées à plusieurs reprises. L’objectif est de garantir aux spectateurs un environnement « parfaitement sûr et confortable ».
Située dans le 12e arrondissement de Paris, la Cinémathèque dispose de trois salles accessibles au public et d’une quatrième dédiée aux activités éducatives. Les mesures de traitement seront drastiques : « L’ensemble des fauteuils seront démontés puis traités individuellement à la vapeur sèche à 180 degrés, à plusieurs reprises », a précisé l’institution. Chaque étape sera validée par des contrôles canins systématiques. Les moquettes bénéficieront du même niveau de traitement approfondi.
Cette fermeture intervient après plusieurs témoignages de spectateurs. Début novembre, certains d’entre eux avaient rapporté avoir été piqués lors d’une master class avec l’actrice Sigourney Weaver, certains allant jusqu’à décrire la présence visible des insectes sur les sièges. Malgré un protocole de prévention et de traitement rigoureux appliqué depuis 2021, la récurrence des signalements a conduit à cette intervention radicale.
Les autres espaces de la Cinémathèque, comme l’exposition dédiée à Orson Welles, restent ouverts au public. Les punaises de lit, ces minuscules créatures qui se logent dans les moindres recoins, sont devenues un problème de santé publique majeur, incitant le gouvernement à agir en prévision des Jeux olympiques de Paris en 2024.






