Donald-Trump-AI-research
Donald Trump lance la «Mission Genesis», une initiative ambitieuse pour démultiplier les capacités du gouvernement américain en IA, avec des partenaires comme Nvidia et Dell.

Donald Trump a signé un décret pour renforcer considérablement les capacités du gouvernement américain en intelligence artificielle (IA). L’objectif principal est d’accélérer la recherche et les découvertes scientifiques à travers la «Mission Genesis».

Cette initiative majeure vise à créer une plateforme centralisée. Grâce à l’IA, elle pourra exploiter toutes les données issues de la recherche publique. Cette plateforme permettra de développer de nouveaux modèles d’intelligence artificielle, d’automatiser certaines étapes de la recherche et de tester de nouvelles hypothèses, comme l’indique le décret présidentiel.

Le ministre de l’Énergie, Chris Wright, a précisé lors d’un point de presse que des géants de la technologie comme Nvidia, AMD, Dell et Hewlett Packard Enterprise (HPE) sont déjà partenaires de ce projet ambitieux. Il a également souligné que «beaucoup d’autres» entreprises devraient rejoindre l’initiative. La Maison-Blanche n’a pas communiqué sur les moyens financiers alloués à la Mission Genesis.

La mutualisation des données et le déploiement d’infrastructures de cloud computing massives sont au cœur de cette stratégie pour offrir la puissance de calcul nécessaire aux utilisateurs. Ces centres de données, essentiels, seront construits par des opérateurs privés, le gouvernement américain ne maîtrisant pas cette technologie. Amazon Web Services (AWS) a déjà annoncé un investissement allant jusqu’à 50 milliards de dollars dans des centres de données spécialisés en IA et supercalculateurs dédiés au gouvernement.

La collaboration avec le secteur privé et les unités de recherche universitaires est fondamentale pour ce projet. La direction de la Mission Genesis a été confiée au ministre de l’Énergie, Chris Wright, avec Dario Gil, ancien cadre dirigeant d’IBM et sous-secrétaire à l’Énergie en charge de la science, en tant que directeur exécutif. M. Wright estime que cet accès aux ressources d’IA pourrait mener à la découverte de nouvelles sources d’énergie et à des «avancées incroyables dans le domaine des sciences du vivant». À terme, cette plateforme profitera à l’ensemble des entités de recherche fédérales, et pas seulement au ministère de l’Énergie.