
Le président Emmanuel Macron a rendu hommage dimanche 23 novembre à Robert Birenbaum, figure emblématique de la Résistance française, décédé la veille à l’âge de 99 ans. Qualifié d’« homme de dévouement » et d’« exemple pour tous », Birenbaum était un proche compagnon d’armes de Missak et Mélinée Manouchian, entrés au Panthéon en 2024.
Sur le réseau social X, le président a salué l’engagement précoce de Robert Birenbaum, qui avait rejoint la Résistance à seulement 16 ans. Il y a combattu aux côtés de figures illustres telles que Missak Manouchian et Marcel Rajman, incarnant ainsi les valeurs de « liberté, égalité et fraternité ». Macron a souligné la fidélité de Birenbaum à cet engagement initial tout au long de sa vie, affirmant qu’il « est et demeurera un exemple pour tous ».
Robert Birenbaum, d’origine juive polonaise et né à Paris, avait intégré la Résistance en juillet 1942. Il faisait partie du groupe des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), tout comme Missak Manouchian. Cet hommage intervient moins d’un an après la panthéonisation de Manouchian et de 23 de ses compagnons d’armes, exécutés par les nazis au mont Valérien.
Lors de cette cérémonie historique le 21 février 2024, Robert Birenbaum avait eu « l’immense honneur de gravir les marches du Panthéon au bras du président de la République », comme l’a rappelé son fils, Guy Birenbaum, sur X. Son fils a également évoqué les retrouvailles de son père avec son épouse bien-aimée, Tauba, qu’il avait rencontrée le jour de la Libération de Paris, le 25 août 1944. Après la guerre, Robert Birenbaum a mené une vie discrète, tenant un magasin de maroquinerie à Paris.







