
Les récentes discussions à Genève sur un « futur accord » de paix pour l’Ukraine ont mis en lumière des tensions au sein de l’administration américaine. Dimanche soir, les États-Unis et l’Ukraine ont réaffirmé qu’un tel accord « devra pleinement respecter la souveraineté » de Kiev. Cependant, le sénateur républicain Mike Rounds a révélé que le secrétaire d’État, Marco Rubio, avait présenté le plan de paix en 28 points comme une « proposition russe » que Washington aurait simplement transmise à l’Ukraine. Cette affirmation contredit directement la Maison Blanche, qui insiste sur une initiative américaine, et soulève des questions sur l’origine et la légitimité du document.
La genèse de ce plan, finalisé en octobre à Miami entre l’envoyé spécial américain Steve Witkoff et son homologue russe Kirill Dmitriev, en présence de Jared Kushner, gendre de Donald Trump, aurait été menée à l’insu de Kiev et des capitales européennes.
Le plan suggérerait des concessions territoriales, une réduction de l’armée ukrainienne et l’abandon de l’adhésion à l’OTAN, des points sensibles qui expliquent la prudence européenne.
Face à la polémique, Marco Rubio a publié un message sur X, affirmant que la proposition avait été rédigée par les États-Unis, s’appuyant sur des contributions russes et ukrainiennes, afin de créer un cadre solide pour les négociations.
Parallèlement, la ville de Kharkiv a été la cible d’une attaque russe dévastatrice, faisant au moins quatre morts et dix-sept blessés. Cette escalade des violences contraste fortement avec les efforts diplomatiques en cours, soulignant l’urgence d’une solution durable.






